Co(vi)dex

Demain c’est la Saint Crépin. L’automne touche à sa fin. Winter is coming. Nuit myrtide s’est mise à hiberner, extorquée avant d’être covidée, ça tombe bien, dans sa grande plasticité voilà un moment de pause adéquat.
Se repenser. Plus radical.

Plus essentiel.
Laisser l’ouvrage des temps passés se sédimenter. Lentement. Ne pas brouiller, mélanger, agiter l’air… une feuille se décroche, orangée, observer la chute. Ne rien noter. Ne rien dessiner.
Juste observer.

Être présent.

Sans écran.
Le livre en est un.

Laisser émerger le vide, de ces instants, pour y puiser la force de saisir de nouvelles choses, la maisonnée d’édition se cherche, entre livres faits mains, revenir aux débuts. Livres étranges, encore plus étranges. D’autres formes sont possibles.
D’autres pensées également.

Et nos pensées sont intimement contraintes, forcées, par la forme, offerte.
Il faut laisser les pensées décider de la forme dans un mariage heureux.
Cela prend du temps.
Sans doute aucune perspective.
Juste le présent de l’agir. Le désir.
De faire.

Intérieur.
Partagé.